Quelles solutions pour une meilleur digestion ?


La digestion peut avoir un impact important sur notre santé en générale, allant des maladies inflammatoires, au syndrome d’intestin irritable, dérangements intestinaux, constipation, diarhées ... Les pratiques qui ont une efficacité certaine sur la santé digestive sont : la mastication, la modulation de la consommation de fibres, la suspension temporaire de certains aliments en cas de troubles intestinaux, la limitation des antibiotiques aux cas strictement nécessaires, l'exercice physique, la santé psychologique…

Il faut savoir que ces difficultés peuvent bien évidemment entraîner des problèmes d’absorption de nutriments, et, à long terme, des déficits significatifs. 
Nous sommes presque tous affectés par des difficultés passagères que nous arrivons à gérer en quelques jours, mais qui peuvent entraîner néanmoins un petit affaiblissement de nos organismes.
Enfin, il peut se produire que des habitudes néfastes (mastication drastiquement réduite, par exemple, ou excès de fibres solubles) finissent, à l’occasion d’un trouble quelconque (infection intestinale, par exemple), par déboucher sur des problèmes digestifs plus durables et potentiellement plus délétères.

Les problèmes osseux liés à la maladie coeliaque ou encore aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn, rectocolite par exemple) sont bien connus depuis fort longtemps.
Dans ces maladies, la structure des parois de l’intestin est perturbée (inflammation ou atrophie, par exemple). De ce fait, l’absorption des nutriments à travers la paroi intestinale se fait moins bien (et notamment la vitamine D et le calcium). En outre, pour éliminer certaines sources d’aggravation des symptômes de ces maladies, les patients en arrivent à supprimer certains aliments importants.

Le syndrome de l’intestin irritable

Certaines personnes, ont une gêne digestive de longue durée, sans manifester d’allergie particulière. Elle se traduit par un passage rapide entre des épisodes d’accélération (diarrhée) du transit intestinal et des épisodes de constipation avec des douleurs abdominales.
Ce sont ces douleurs qui caractérisent le syndrome de l’intestin irritable (ou du colon irritable).

Quand les médecins examinent ces patients, ils n’arrivent pas à trouver d’anomalies cliniques : ils ne constatent pas de modifications sensibles des organes concernés par rapport aux personnes ayant une digestion « normale ». C’est néanmoins bel et bien une maladie, qui est caractérisée et donc reconnue dans la nomenclature internationale.
Heureusement, ce type de maladies n’évolue pas spontanément vers des maladies plus graves. Il est même fréquent que le temps finisse par apporter des améliorations très nettes.

Il arrive que certains malades de ce syndrome soient particulièrement sensibles au lactose, ou au gluten. Mais cela ne concerne pas tous les malades, loin de là.

Quels sont les traitements non-médicamenteux qui ont été expérimentés et qui donnent de bons  résultats :
  • la prise de probiotiques (pour améliorer la flore intestinale),
  • l’activité physique (qui facilite le transit),
  • la rééducation périnéale (qui facilite également le transit),
  • le jeûne alimentaire,
  • la suspension temporaire de certains types d’aliments (laitages, gluten, fibres fermentescibles, oligosaccharides…),
en particulier des aliments contenants des FODMAP (attention aux pommes, poires, abricots, prunes, mangues, lait non fermenté (lactose), différentes sortes de choux, légumes secs, certaines céréales (blé, orge, seigle)…). ;
par contre, vous pouvez utiliser : bananes, raisins, pamplemousses, kiwis, mandarines, oranges, fruits de la passion, ananas, mandarines, tomates, blettes, carottes, courgettes, céleris, haricots verts, laitues, panais, patates douces, tomates, concombres, cœurs de palmier, endives, épinards, potirons, navets et courges…
  •  la supplémentation en autres fibres,
  • limiter l’utilisation d’antibiotiques aux cas strictement nécessaires,
  • une santé psychologique de haut niveau, notamment en devenant progressivement son ou sa propre meilleur(e) ami(e), en se constituant un réseau de soutien puissant, et en se faisant aider par des professionnels si nécessaire…
  • il ne faut pas oublier une excellente mastication, qui favorise l’imprégnation des aliments en salive et la réduction des aliments en petits fragments beaucoup moins agressifs pour les parois digestives.